Une surprise pour l'ambassadrice...

8h00. Pile à l’heure dans le hall… Lui par contre, il n’est pas là.

*S’il ne m’apporte pas le dossier dans 5minutes je me débrouille pour le faire muter en Alaska ! *

La jeune femme, vêtue d’un jean, d’un pull vert et d’une paire de basket semblait hors contexte au milieu de tout les gens qui passait à coté d’elle. Eux étaient tous avec leurs robes de sorcier sophistiqué. Mais ils n’étaient pas des agents de terrain et n’avait donc pas à se soucier du coté pratique de leur tenues.

« Annie !
-Ah ! Enfin te voilà !
-Désolé, changement de programme, on a une réunion de dernière minute.
-Où ?
-Dans ton bureau…
-Quoi ! »

Elle n’eut pas le temps de dire un mot de plus que sont interlocuteur la prenait par le poignet, la tirant vers l’ascenseur. Elle, ne put que ruminer dans sa barbe, l’autre ne comprenant qu’un mot sur douze.

« Payer…sale…gorgone…bouse…doloris…j’vous jure !! »

Lui, souriait franchement.

DING !

Ils sortirent d’un même mouvement de l’ascenseur, marchant dans le couloir jusqu’au bureau d’Annie, qui bien sur, se trouvait au fond du couloir.

*Maudit soit celui qui m’a placé là bas !*

Une fois arrivé, elle fila derrière son bureau, virant au passage celui qui c’était assis sur SON fauteuil.

*Non mais !*

« Bonjour tout le monde, je vous en pris installez vous dans mon bureau. »

De la mesquinerie pointé dans sa voie et son sourire c’était fait narquois.

« Annie, s’il te plait »

Cette dernière leva les yeux au ciel, et d’un geste de la main, leur fit signe qu’elle les écoutait.

« Bon, alors voilà. Nous approchons du 13 octobre…
-Et…
-Ce sera l’anniversaire de l’Ambassadrice à la Direction de la Coopération Magique Internationale.
- Apolline ? Ah bon. Et … laissais moi deviner, vous voulez lui faire une surprise ?
-…
-C’est une excellente idée ! Et vous voulez le faire au ministère ?
-Oui, dans le hall. On viendra tôt le matin et on décorera tout…
-Il va encore falloir se lever tôt…Mais bon, je suis avec vous ! Il faudra voir qui veut aider, si il y en a. Et mettre les autres dans la confidence s’en qu’elle le voie. Dur, car elle est tout sauf bête…
-T’inquiète on va aller voir Gabriel et Antonio… Il pourrait peut être, nous donner carte blanche…
-D’accord, vous avait cas les faire venir ici, il y a moins de passage…en général. »

Le ton qu’elle employa signifiait qu’elle voulait les voir déguerpir vite fait, se qu’ils firent sans plus tarder, un grand sourire aux lèvres.